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Polydor

Dossier de presse en présentation du nouveau CD sur le site www.Polydor.de

"Dreaming " ou  "Muzik zum Träumen" ou "Aimer"

Voici les titres qui se trouvent sur ce nouveau CD:
Quelques extraits peuvent être écoutés sur le site : www.polydor.de

01 Ballade 10 Salut d'Amour
02 Intermezzo Sinfonico (Cavalleria Rusticana) 11 Greensleeves
03 Air 12 Adagio
04 Romance (The Gadfly) 13 Aimer (Roméo & Juliette)
05 Romance In F 14 Serenade
06 Send In The Clowns 15 Andante aus dem Klavierkonzert Nr.21 (E.Madigan)
07 Ouverture "La Traviata" 16 Aria (Madame Butterfly)
08 Le Cygne (Carnaval Des Animaux) 17 Ases Death (Peer Gynt Suite)
09    Morgenstimmung (Peer Gynt Suite )Accord du matin     18    Adagio (Spartacus)

 La musique est quelque chose de magnifique, elle nous donne la possibilité de nous enfuir du quotidien et de nous transporter pendant un moment dans un autre monde.

Avec ce nouveau CD, André Rieu revient à beaucoup d'égard à sa jeunesse. Là se trouvent les racines de ses rêves et là   apparaissait son amour naturel à la musique.

Déjà petit garçon, je me trouvais avec mon violon à la fenêtre et rêvait à un monde fabuleux. Pendant des heures je pouvais regarder dehors pendant que j'improvisais de belles mélodies sur le violon et m'abandonnais à des rêves romantiques. Dans mon imagination, la fille timide de la chorale devenait une jolie princesse avec qui je galopais à cheval dans les prés pour la séduire alors dans un château magique avec mon violon.

Cela a été ainsi pendant longtemps. Heureusement, ma mère appelait de temps en temps de la cuisine : "André, dois s'exercer !" Et elle me ramenait ainsi dans la réalité et aux gammes. Pour cela je lui suis très reconnaissant, car autrement je ne serais jamais devenu un violoniste de moi-même. Je suis resté cependant le même romantique. Aujourd'hui encore, ma place préférée pour m'exercer est à la fenêtre du salon de musique, et aujourd'hui encore je laisse volontiers errer mes pensées pendant que je joue du violon .

J'ai grandi avec la musique, car mon père était chef d'orchestre d'un orchestre symphonique. Ma mère, mes cinq frères et soeurs et moi assistions à ses concerts chaque semaine. Je me souviens encore parfaitementt de la première fois : à l'époque  j'avais seulement quatre ans et ne savais pas comment cela se passait : autant de personnes sur la scène ! Autant d'instruments, la musique magnifique, mon père qui dirigeait cette masse immense de musiciens. Je ne pouvais  tout assimiler et étais profondément impressionné. Le plus souvent du fait que beaucoup d'archets des joueurs d'un instrument à cordes allaient tous simultanément de haut en bas, c'était comme un miracle!

Dès le début c'étaient les joueurs d'un instrument à cordes qui me plaisaient le mieux entre tous. Ce plein son de violons, altos, violoncelles et des Basses - je le trouvais simplement écrasant. Avec cela, c'était, comme si j'étais soulevé et déplacé dans un autre monde merveilleusement beau. Et ainsi naissait en moi le romantique que je suis aujourd'hui . Aussi des solistes qui venaient, c'étaient toujours les joueurs d'un instrument à cordes, et en premier lieu les violonistes qui me touchaient au plus profond. Je voyais et écoutais David Oistrach,
Isaac Stern, Leonid Kogan, Herman Krebbers, Yehudi Menuhin et beaucoup d'autres, et pendant que je les écoutais jouer,  je rêvais de me trouver un jour, n'importe quand, une fois aussi sur une scène et  jouer cette musique miraculeuse.

Dans la maison familiale, on écoutait toute la journée de la musique. Mon père étudiait ses partitions au piano, et les six enfants jouaient dès l'enfance plusieurs instruments : piano, violon, violoncelle, contrebasse, harpe, trompette, hautbois et flûte. En outre, nous recevions des leçons de chant et de solfège, car tous chantions dans la chorale. 

Il y a environ douze ans, j'ai eu l'objectif de fonder mon propre orchestre, à savoir un groupe de joueur d'instruments à cordes. J'étais fait pour ce son, comme depuis toujours  je rêvais de voyager avec mon propre orchestre à cordes autour du monde et de jouer cette musique romantique. Alors, je demandais conseil à mon père. Comme se faisait exactement la distribution et quel répertoire se prêtait, peut-être, le mieux pour mon orchestre ?  Alors, mon père fit une liste des plus belles compositions.

A l'époque, je n'étais pas encore mûr pour une telle musique, car il résultait que j'avais du succès simplement et avant tout avec les valses viennoises. Mais j'ai toujours su qu'un jour ou l'autre, je jouerai à mon public "ses" morceaux.
Tout à fait en haut sur la liste de mon père se trouvait l'Adagio d'Albinoni.
Il l'avait mis en tête, il souhaitait beaucoup que je le joues parce qu'il contient un solo de violon miraculeux. Je l'ai joué avec une grande joie et reconnaissance à son égard sur ce nouveau CD, ainsi qued'autres ouvrages de sa liste : "Intermezzo Sinfonico
" de Mascagni, "Air" de Bach et "Ases Death" de Grieg.

Depuis un certain temps, je possède un Stradivari merveilleux de 1667. Stradivarius a construit ce violon qu' il avait 23 ans. C'est l'année où il devenait le Maître et où il se maria. Il devait être très amoureux de sa femme, on entend cela dans le violon, je trouve !  J'en joue volontiers et ai pris ainsi quelques solos de violon magnifiques : le "Romance" de Chostakovitch (the Gadfly), et le "Romance in F" de Beethoven.

Entre-temps, mon "orchestre d'instruments à cordes" original a grandi en un orchestre complet avec lequel je voyage depuis des années autour du monde. Nous sommes comme une famille nombreuse, avons ensemble joies et peines, nous réjouissons sincèrement beaucoup du plaisir de faire de la musique et de donner chaque soir un nouveau concert. Je suis très fier que sur ce CD certains solos merveilleux de mes musiciens soient à écouter : l'"Adagio" du récital pour piano numéro 21 de Mozart, joué par Jo Huijts, "Le Cygne" de Saint-SaÎns, joué par la violoncelliste Tanja Derwahl, et "Send In The Clowns" avec le solo de saxophone magnifique de Renate Dirix. L'une des mélodies les plus gracieuses sur ce CD est le "Greensleeves" mondialement connu qui stimule, vraiment, au rêve.

Une joie tout à fait particulière pour moi est de collaborer avec mon "petit frère" Jean-Philippe. Il est mon cadet de huit ans, et longtemps nous avons suivit nos propres chemins professionnels. Il a étudié le piano, est devenu chef d'orchestre, comme notre père, et a composé des choses tout à fait modernes  pour lesquelles j'avais peu de compréhension. Il y a quelques années, je devais faire des spots pour la télévision en Angleterre, et je lui ais demandé de faire ces spots. Depuis ce temps-là nous collaborons très étroitement. Il dirige la mise en scène des films que nous tournons, les spots de présentation des CD et est d'une grande aide pour moi au management. Depuis un an, nous composons ensemble. C'est fantastique !   Spécialement pour ce CD, "Dreaming", nous avons composé "Ballade"